François Antoine STRUCH (1791-1856)
Enfant illustre de notre cité, François Antoine Struch né le 24 novembre 1791 à Lutterbach est le fils d’Eugène Antoine Struch et de son épouse Anne-Marie Waelterle de Heimsbrunn.
Eugène Antoine Struch cultivateur, aubergiste et propriétaire de la « Demi-Lune » à Lutterbach, était aussi concessionnaire de mines et meunier. Il était également le premier maire de Lutterbach en 1790, puis de 1800 jusqu’à son décès en 1816. À la Révolution, il devint propriétaire de nombreux domaines. La brasserie monacale de l’abbaye de Lucelle à Lutterbach, vendue comme bien national à la Révolution, devint la propriété de la famille Struch qui l’exploita jusqu’en 1860.
François Antoine Struch fut le plus illustre brasseur de cette famille. C’est son neveu Camille Struch qui restructura la brasserie du type artisanal en une brasserie industrielle. Eugène Antoine a aussi acquis, entre autres, le moulin de la Frohnmühle (actuel Ciné du Moulin), le couvent de l’Oelenberg et le château de Morschwiller le Bas où il résida un certain temps avec sa famille.
François Antoine se maria avec Adélaïde Emilie Joséphine Elisabeth Werner de Turckheim, fille de Georges Louis Pierre, avocat, conseiller d’arrondissement et de Marie-Claire Elisabeth Françoise Emilie Reinist. Après son mariage, il résida à Lutterbach. Le couple n’eut pas d’enfant, mais il affectionna ses neveux et nièces. Antoine Struch aimait aussi son entourage. Il devint parrain de Charles Grad de Turckheim, le protecteur de l’illustre artiste peintre Jean-Jacques Henner. Tout en étant exploitant agricole et propriétaire de la brasserie de Lutterbach, il devint un homme politique de grande envergure.
Sous la Monarchie de Juillet 1830, il entra dans l’opposition avec Nicolas Koechlin et Voyer d’Argençon afin de continuer à défendre avec vigueur l’économie de l’Alsace. En 1839, il se présenta à la députation dans l’arrondissement de Belfort. Puis de 1846 à 1848, il fut président inamovible du Conseil Général du Haut-Rhin. En 1848, il devint, pour une courte durée, commissaire provisoire du gouvernement. Il fut élu à la Constituante presque à l’unanimité. Il revendiqua une plus grande autonomie pour les départements et les communes face à l’autorité centrale. Il était aussi Chevalier de la Légion d’Honneur. Après le coup d’état du 2 décembre, il accepta de prêter serment au Prince Président de la République Française. Il fut maire de Lutterbach du 4 septembre 1837 jusqu’à son décès le 25 juillet 1856. On peut voir sa tombe au cimetière de Lutterbach.
Jean-Jacques SCHERRER (1855-1916)
Personne ne s’est encore penché sur la vie et l’œuvre de ce peintre alsacien qui a quitté son pays natal après le traité de Francfort en 1871. Il n’était pas aussi célèbre que son illustre compatriote, Jean-Jacques Henner. Pourtant, il avait atteint, de son vivant, une certaine notoriété.
Sa vie
Peintre oublié, Jean-Jacques Scherrer est né le 29 septembre 1855. Il est le fils du moleteur Jérémie Théodore Scherrer et de Barbe Stadler. La mort prématurée de son père qui travaillait dans une ville d’Espagne, obligea sa mère, qui avait à sa charge ses quatre enfants, à rentrer au pays.
Confié à des parents à Mulhouse, après sa scolarité, il travailla comme apprenti à l’usine Haeffely de Pfastatt. L’un des directeurs de l’entreprise découvrit ses talents pour le dessin, il l’encouragea dans cette voie. Vers 1875, il partit pour Paris afin de se perfectionner. Il entra dans l’atelier du maître de la statuaire Cavelier qui lui conseilla d’entrer dans celui du peintre académique Cabanel, ce qu’il réalisa. En même temps, il alla étudier chez Félix Barrias auquel il voua une affection profonde. Il fut aussi en relation avec de nombreux peintres alsaciens qui vivaient à Paris, en particulier Jean-Jacques Henner.
Il débuta sa carrière au Salon de Paris en 1877 à l’âge de 22 ans. Il obtint en 1881 une mention honorable pour « L’assassinat du maréchal Brune ». En 1877, il était devenu sociétaire de la société des artistes français et obtint au salon une médaille de 3e classe pour la toile « Jeanne d’Arc victorieuse des Anglais rentre à Orléans ». Cette peinture est la plus connue, elle illustre de nombreux livres d’histoire et des ouvrages scolaires. Restaurée en 1989, elle fut exposée à Berlin en 1998 et à Rouen en 2003.
À l’exposition universelle de 1889, il obtint une médaille de bronze pour sa toile « Isabeau de Bavière » et une médaille de 2e classe au salon de 1892 pour « Charlotte Corday à Caen », il était hors concours aux salons suivants.
Il vécut son heure de gloire à l’Exposition universelle de 1900, où il décora le pavillon de la Manufacture Nationale des Tabacs français. Cette œuvre a été très remarquée et lui a valu une médaille d’or et la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Il était alors âgé de 46 ans. Dans notre province, il exposa très souvent à Mulhouse et à Strasbourg.
Dans les années 1880, il épousa Mathilde Haquette, elle-même peintre et ancienne élève de la manufacture de Sèvres. Ils eurent deux enfants. La mort en mer de son fils, Jean, l’affecta beaucoup.
Le succès parisien de J.J. Scherrer ne lui fit pas oublier l’Alsace. Il fréquenta la communauté des artistes alsaciens expatriés (dont J.J. Henner) et il passa plusieurs fois ses vacances à Lutterbach.
Son œuvre
Aujourd’hui, ses œuvres sont visibles dans de nombreux musées de France, l’une d’elles a même voyagé jusqu’à Montréal. « L’entrée de Jeanne d’Arc à Orléans » est exposée à Orléans, « Une scène au temple » à Colmar.
Au musée de Mulhouse se trouvaient trois toiles. Dans le grand salon de l’hôtel de ville de Vaucouleurs, on peut voir « Le départ de Jeanne d’Arc de Vaucouleurs ». D’autres mairies possèdent également les peintures « Rouget de l’Isle chantant la Marseillaise » (Choisy-le Roi), « 1er mariage civil » et « Franchises communales » (Sens). La Société industrielle de Mulhouse possède deux portraits.
La basilique du Sacré-Cœur de Lutterbach possède de lui une « Résurrection du fils de la veuve de Naïm » et l’on peut également y voir des toiles marouflées « Les quatorze stations de chemin de croix » dans la nef centrale, « La Sainte Cène » et « Le Christ au Mont des Oliviers » dans le transept. La paroisse possède encore un don de J.J. Scherrer, « Marie-Madeleine ». Ce tableau a été restauré et remis en valeur en 1981. Il est actuellement visible dans la crypte de la basilique. Cependant la Mairie de Lutterbach ne possède aucune de ses œuvres.
Tour à tour paysagiste, portraitiste, peintre de genre et surtout peintre d’histoire, J.J. Scherrer a disparu prématurément à Paris le 17 mai 1916 à l’âge de 61 ans.
Victor SCHMIDT (1881-1966)
Poète lyrique, auteur dramatique dialectal, compositeur, Victor Schmidt est né à Lutterbach le 25 février 1881. Il était le fils de Jean-Baptiste Schmidt, marchand de vin et de Marie Anne Laverny, originaire de Bordeaux. Lorsqu’il fut âgé de six semaines, ses parents déménagèrent à Thann où il passa son enfance et son adolescence. Il se maria le 12 mai 1914 à Mulhouse avec Emma Fies, née à Mulhouse. Ils eurent une fille.
Il apprit le métier de dessinateur textile à l’école professionnelle supérieure de Thann. Il travailla à Mulhouse comme tel ; le musée de l’impression sur étoffes à Mulhouse conserve quelques-unes de ses créations.
En 1904, il s’installa à Paris pour se perfectionner dans le dessin d’impression à l’atelier Guérin. Il profita de son séjour dans la capitale pour étudier la flûte, le piano, le contrepoint et la composition, pour améliorer son français et apprendre la technique dramatique en fréquentant différents théâtres.
En 1914, il s’établit définitivement à Mulhouse. La guerre éclata, le textile n’offrait plus de débouchés. Victor Schmidt entra alors dans l’administration municipale.
Victor Schmidt fut d’abord un poète lyrique qui puisa l’inspiration dans sa ville de Thann, son histoire, ses paysages, ses habitants, son âme. Il écrivit de nombreux poèmes en dialecte, en allemand et en français. Il publia ses premiers poèmes en dialecte dans la presse, puis il les réunit dans les ouvrages intitulés « Kornbluema, Margrittle un Coquelicots, Geranium » (1920), « Kappezinerle » (1928), « Pfingstnagele » (1930) et « Spitzewadri » (1953) dans lequel il réunit des œuvres de jeunesse publiées avant 1900 sous divers pseudonymes. En 1939, parut l’édition complète de « Geranium », englobant les poésies des recueils précédents plus une dizaine de poèmes inédits. Ce beau volume fut réédité en 1947.
Il composa également de nombreuses chansons, paroles et musique. Elles parurent notamment sous le nom de « Klang üs’m Elsass » avec partition pour piano. La plus célèbre « S’Heimweh » fut composée en 1948. L’Alsace entière s’en empara et elle devint un succès international auprès des Alsaciens de tous les pays du monde. On lui doit aussi des chœurs d’hommes : « Im Wald », « S’Thanner Minschter », un solo de violoncelle, « Angélus d’Alsace », des fantaisies pour piano comme « La vieille horloge », « Hymne à la ville de Mulhouse », etc.
Le nom de Victor Schmidt est étroitement lié à l’histoire du Théâtre alsacien de Mulhouse où ses œuvres dramatiques furent jouées la première fois avant de partir pour les scènes de Bâle, de Zurich et même de Paris.
Son œuvre théâtrale, volumineuse et diversifiée, comprend essentiellement deux genres : des contes de Noël et des comédies ou farces. Sa première pièce, une farce, « Dr Erscht April », écrite pendant la guerre de 1914-1918 fut montée à Mulhouse le 09.05.1919. Elle fut suivie par « D’r Schaeffer Mathis », « Fiessinger et Cie » qui eut un succès retentissant en 1922, « D’r Wi, d’Fraüe un d’Wohret » (1937), « S’Musikante Lorele » (1938), une pièce légendaire dans laquelle il exprimait son attachement à la ville de Thann et qui fut mise en musique par Madeleine Will et bien d’autres encore.
Avec ses causeries sur la presse, le bonheur, l’amour, l’humour, le théâtre et ses pièces radiophoniques, Victor Schmidt passait régulièrement sur les antennes de Radio Strasbourg et de Radio Bâle. En 1961, pour le 8e centenaire de la ville de Thann, parut le conte radiophonique « Le pilier de la Madone ».
Victor Schmidt collabora de longues années au journal « Mülhauser Tagblatt » et dirigea la rédaction de l’almanach « Der Hüsfrind » qui fut baptisé plus tard « Almanach de l’Alsace et des Marches de l’Est ».
En 1937, il fonda avec d’autres poètes le groupe « Quodlibet Mulhouse » qui publia en 1939 son unique numéro « S’Fanster uf ».
Le 2 février 1963, Victor Schmidt a été chaleureusement accueilli dans son village natal. Lors d’une représentation théâtrale au foyer paroissial, le TAM interpréta la comédie « D’r Wi, d’Fraüe un d’Wohret » (le vin, les femmes et la vérité). Ce fut l’occasion pour son village natal de rendre un très bel hommage à l’un des fils illustres de notre cité » (cf. programme du Théâtre Alsacien de Lutterbach, saison 2003).
Cet artiste éclectique a aussi pratiqué la peinture avec bonheur. Il a été décoré de la croix du Commandeur du Mérite National français en 1961. Il s’est éteint à Mulhouse le 4 octobre 1966.
Monseigneur Jean-Julien WEBER (1888-1981)
Mgr Jean-Julien Weber, ancien évêque de Strasbourg, est sans nul doute le plus célèbre des enfants de Lutterbach. Mais qui était-il vraiment ? « Du 29 août 1945 au 31 décembre 1966, il a été le pasteur et le guide du diocèse. Ce fut un évêque très populaire et profondément aimé. Ce fut un homme de conviction plein de bon sens et de réalisme, estimé pour son invincible droiture, sa merveilleuse fidélité, sa grande et souriante simplicité. Mgr Weber a beaucoup aimé et compris l’Alsace. Tout le monde a pu constater à quel point Mgr Weber a toujours eu à cœur de développer en Alsace le respect mutuel et l’amitié sincère entre les diverses confessions religieuses. » (Léon Arthur Elchinger, ancien évêque de Strasbourg)
Évoquons maintenant la longue vie rayonnante et l’activité féconde de ce fils illustre de notre cité.
J.J. Weber est né le 13 février 1888 à Lutterbach au N°28 de la rue Principale. Il était le premier de quatre enfants. Son père Albert Weber, officier français à la retraite, était originaire de Sausheim. Sa mère, Marie Hurler, était native de Lutterbach.
De 4 à 6 ans, il fut l’élève de l’école maternelle tenue par les sœurs de Ribeauvillé, puis de l’école de garçons du village. En vue des études secondaires, il fut initié par le vicaire de la paroisse, l’abbé Justin Ziegler. Il poursuivit ses études secondaires à Besançon au collège catholique Saint-François-Xavier, tenu par les Eudistes. Le 1er juin 1899, il y fit sa première communion. Il a été confirmé l’année suivante. Après la fermeture du collège, il est parti au collège Sainte Marie tenu par les Marianistes de 1901 à 1905. Il garda un très bon souvenir de cette période malgré la sécularisation du collège et la mort de son père. En 1905, il n’a pu entrer au séminaire de Strasbourg en raison de sa nationalité. Il a alors opté pour Saint Sulpice à Issy-les Moulineaux. Il fut, le 7 juin 1912, le premier des sept prêtres Lutterbachois ordonnés au XX è siècle. Sa première messe solennelle dans l’église de sa paroisse d’origine, le 7 juillet, marqua une journée de grande joie.
De 1913 à 1914, il suivit des études spécialisées d’exégèse à l’Institut Biblique de Rome où il obtint le doctorat en théologie. En août 1914, il rejoignit Besançon où il fut mobilisé. Il fit la guerre successivement comme sous-lieutenant, lieutenant, puis capitaine. Il fut appelé à combattre sur tout le front français. Blessé à trois reprises, il fut démobilisé en 1919 avec 4 citations et la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Plus tard élevé au rang de Commandeur.
De 1919 à 1926, il fut directeur au séminaire d’Issy-les-Moulineaux, puis Supérieur du Séminaire de philosophie, toujours à Issy-les Moulineaux, de 1926 à 1942. Il y enseigna la philosophie jusqu’en 1939. En 1937, il a célébré ses vingt-cinq ans de sacerdoce en présence du cardinal Verdier.
Réserviste de l’armée avec le grade de commandant, il fut mobilisé en 1939 durant 11 mois. Replié le 14 juin 1940 à Villeneuve-sur-Lot, il fut démobilisé le 31 juillet de la même année. Pendant qu’il était en service dans l’armée française, sa mère mourut le 21 janvier 1940, chez un de ses camarades de régiment qui avait bien voulu la recevoir pendant que Lutterbach était occupée par l’armée allemande. Ce ne fut qu’en 1947 que le corps de sa mère a été inhumé dans la tombe familiale.
En 1942, il devint Supérieur du Grand Séminaire Saint-Sulpice de Paris jusqu’en 1945. Son ascension continua en 1945 avec sa nomination en tant qu’évêque coadjuteur de Strasbourg avec droit de future succession. Au décès de Mgr Ruch, Mgr Weber fut intronisé au siège épiscopal de Strasbourg le 13 septembre 1945 pour y demeurer jusqu’à la fin de l’année 1966.
Le 7 octobre 1945, à la fête du Saint Rosaire, il vint pour la première fois en tant qu’évêque de Strasbourg dans son village natal pour présider la deuxième fête patronale de la paroisse. A partir de cette date, il commença son épiscopat par la visite des villages les plus sinistrés de son diocèse. Il se dépensait sans compter pour les aider à se relever des ruines matérielles.
En 1946, il s’attacha activement à la reconstruction. Pendant son épiscopat, il a consacré 39 églises nouvelles. En créant un office diocésain de pastorale liturgique, il fit tout pour promouvoir le renouveau liturgique qui fut l’une des caractéristiques de son épiscopat. Il a investi des sommes considérables dans la modernisation et l’agrandissement des collèges épiscopaux.
De 1962 à 1965, Mgr Weber prit une part active aux cessions du Concile du Vatican. En 1967, il fut nommé membre de la commission pontificale de la « Néo Vulgate». Le 27 janvier 1967, il quitta définitivement Strasbourg, siège épiscopal qu’il a occupé pendant vingt-deux ans. Il se retira chez les sœurs de la Divine Providence à Ribeauvillé. Mais il resta actif dans une retraite « priante et studieuse ». Le 13 février 1981, le jour même de son 93è anniversaire, il s’est éteint paisiblement et en pleine lucidité au couvent de Ribeauvillé. Il a été inhumé le 20 février 1981 au cimetière du couvent.
Ses nombreux titres honorifiques (citoyen d’Honneur de Lutterbach le 4 novembre 1956, Commandeur de la Légion d’Honneur le 11 août 1958, Assistant au trône pontifical le 30 avril 1958) ne lui ont jamais fait oublier son village natal où il aimait à revenir de temps en temps, restant en contact avec la population. Lutterbach avait le bonheur et le privilège de l’accueillir officiellement en de très nombreuses circonstances.
Les anciens se souviennent l’avoir rencontré à l’occasion de diverses festivités et cérémonies. Une des toutes dernières était en 1980, alors qu’il avait 92 ans, pour la célébration du 35è anniversaire de la libération de la commune.
Eugène Lacaque
S’il est une personne que l’on peut associer à l’histoire postale, c’est Eugène LACAQUE. Ce graveur exceptionnel, passé maître dans l’art de graver les timbres, est né à Lutterbach le 11 février 1914.
Après avoir obtenu un CAP de graveur textile, il travaille dans différentes entreprises et finit par créer la sienne en 1947. L’Entreprise LACAQUE Frères, installée à Mulhouse, grave alors principalement des rouleaux destinés à l’Imprimerie sur Textile.
Ce n’est qu’en 1968, après de longues années de patience, qu’ Eugène LACAQUE parvient à se faire agréer par l’Administration des Postes, devenant ainsi le premier graveur de timbres provincial.
Depuis lors, Eugène LACAQUE, trois fois Meilleur Ouvrier de France et titulaire de nombreux prix nationaux et internationaux, a gravé plus de 500 timbres pour la France bien entendu, mais également pour la plupart des pays francophones: Dahomey, Monaco, Mali, Niger, Cameroun, Cambodge, Laos …
Aujourd’hui, la finesse et la précision de ses oeuvres en font un artiste de renommée internationale.